dimanche 9 mai 2021

"Dans le ventre du loup" d'Héloïse Guay de Bellissen


Nationalité de l'auteure : Française
Editions : Pocket (2018)
320 pages
Genre : Policier, Témoignage
Note : 3/10

Résumé/4ème de couverture
C’est un conte, un conte bien réel. Une jeune femme ouvre les archives du tribunal d’Annecy pour revenir sur le fait divers qui a détruit sa famille, trente ans auparavant. Pourquoi ne lui a-t-on jamais parlé de sa cousine Sophie, victime à 9 ans du « monstre d’Annemasse » ? Elle plonge dans son histoire comme on plonge dans la gueule du loup. Le loup qui la guette depuis l’enfance. Le loup qui a tué, jeune assassin dont la vie a été pulvérisée par un drame. Le loup qui agit silencieusement au sein de chaque famille. Héloïse fait œuvre de vérité, met en images les mauvais rêves, revient dans la maison de vacances où les petites filles vivaient en dehors du temps des adultes. Revisitant le mythe du Chaperon rouge, Héloïse Guay de Bellissen décrit le monde noir et solaire de l’enfance, et redonne au fantôme d’une fillette existence, dignité et amour.

Mon avis
J'ai lu ce livre sans connaître l'histoire de cette pauvre enfant assassinée. J'ai dû chercher sur Internet pour comprendre l'histoire racontée dans ce roman. L'écriture est brouillon, pas construite. on part dans le passé pour revenir dans le présent. C'est vraiment difficile à vivre. Malgré tout on comprend que ce roman est en quelque sorte une thérapie pour l'auteure. Peut-être aurait-elle dû aller voir un psychologue, et laisser sa cousine reposer en paix...
J'imaginais que l'auteure s'appuierait sur les faits – l'assassinat de sa cousine – pour décrire une famille et les conséquences d'un secret. J'imaginais une analyse des sentiments, l'impact du temps, des non-dits, des révélations. J'imaginais un roman sur l'âme humaine, la complexité des relations, familiales, amicales. J'imaginais une étude sur la part du Loup de chaque être... bref... je n'imaginais pas ce que j'ai lu, à savoir un descriptif factuel d'une sordide affaire, ponctuée d'extraits de Grimm ou d'Andersen.

Citation/extrait
"Maman, un mot usé par tous les enfants du monde. Maman, le seul être sur terre qu'on pourrait aimer jusqu'à mettre sous clef ce qu'on est vraiment."
"Un monstre ça prend ses aises et plusieurs visages, tantôt présence, homme ou loup. Ce qui compte c’est qu’il puisse couper la respiration, mettre en péril un cœur de môme."

A très bientôt !

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